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VERTU VERTUOSE Philippe Décamp / Frédéric Chopin |
Ah!
où est ma vertu |
Quand
je suis avec mon mari Vous me donneriez le paradis Mais au fond de moi je ris En pensant aux après-midi passés au lit Avec ce démon, Ce polisson, Ce Pygmalion, Ce Cromagnon, Ce forgeron, Ce centurion, Cet étalon, Cet Apollon, Cet escadron, ma damnation, Mais tout cela m’est vraiment bien égal Car avec lui oui c’est un vrai régal Et maintenant tous nos petits secrets env’loppés De parfums sucrés je les connais Et grâce à lui je suis enfin devenue La complice, la maîtresse, le calice des caresses les plus perverses. Si vous me rencontriez dans une soirée Vous seriez enchanté de ma timidité C’est normal en société il vaut mieux garder un peu de dignité Oui mais sachez que mes yeux désormais ne sont plus tout à fait baissés Et que vous Messieurs, je ne vous perds pas de vue C’est ainsi Mesdames que le vice versa dans la vertu et vice-versa. |
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