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Ô CASSEROLES, Ô FAUSSETS Juliette Noureddine |
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Quand
autrefois dans les salons |
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On
a connu des Parisiennes Qui chantaient résolument faux Pourtant quand elles étaient sur scène Le monde entier braillait : « Bravo » Une milliardaire américaine Voulut miauler de l’opéra C’qui nous valut quelques migraines Et puis un disque chez RCA Comme quoi le gène de la justesse N’est pas celui de l’ambition De chanter faux je le confesse J’ai la secrète tentation Refrain Vous qui chantez comme des guimbardes Comme Assurancetourix le barde Qu’avez une voix comme un outrage Une voix de mule une voix d’garage Chantez et prenez bien vos aises Avec les do les la les dièses Affranchis de toute harmonie Si vous saviez comme j’vous envie Chantez chantons c’est important Sans complexe et n’importe comment Ça s’ra pas pire, souvent plus beau Que c’qu’on entend à la radio ! Refrain |
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