Piano Grégoire Baumberger - Metteur en scène et chorégraphe Claudine Allegra - Lumières Jacques Rouveyrollis Note
d'intention - Histoire
du programme - Présentation
en Anglais |
|
Ouverture
(François Rauber) |
GREGOIRE BAUMBERGER, pianiste Né le 23 juin 1973 à Boulogne-Billancourt, Grégoire Baumberger décroche d’abord son baccalauréat C avec mention très bien. Il entame alors un cursus musical brillant, essentiellement au Conservatoire de Versailles, au Conservatoire National de Région de la rue de Madrid, et à Bruxelles. Il y obtient nombre de premiers prix et de médailles d’or, ainsi que la Médaille du Gouvernement belge. Les professeurs, dont il suit l’enseignement et le perfectionnement, imposent le respect, notamment Jean Martin et Abdel-Rahman El Bacha qu’il côtoie toujours. A cette formation pianistique, s’ajoute l’harmonie et l’écriture (Premier prix avec félicitation du jury dans la classe d’Isabelle Duha), sans compter des cours de direction d’orchestre à l’Ecole Normale de Musique de Paris. Aujourd’hui, professeur aux conservatoires de Dreux et Nonancourt (Normandie), il nourrit son activité d’enseignement par des collaborations avec de grands maîtres, notamment Jean Martin dont il a été l’assistant lors des rencontres du Mont Dore. Bref, Grégoire Baumberger est un musicien aux curiosités très diversifiées. Terminant l’enregistrement d’œuvres de Beethoven et Rachmaninoff, il se produit régulièrement dans des concerts « classiques », en récitals ou en musique de chambre (notamment Bruxelles, Zurich et Zagreb). Il aime tout autant ouvrir ses horizons esthétiques par des collaborations originales, notamment cet hiver lors d’un spectacle avec Anne Baquet, à Paris et à Montreux. |
CLAUDINE ALLEGRA, Chorégraphe, Metteur en scène Claudine Allegra a suivi une formation classique auprès de Nora Kiss, Tatiana Grantzeva et Raymon Franchetti. Premier prix de chorégraphie (à l’unanimité du juy) au concours de Bagnolet en 1974 pour « A Ludwig », elle a également obtenu, en 1992, le prix Charles Oulmont, et en 1996 un premier prix de chorégraphie pour « Entrez dans la danse », créé sur une musique de Paganini pour le CNR de Cergy-Pontoise. Maître de ballet et chorégraphe au Grand Ballet Classique de France dirigé par Liane Daydé et Claude Giraud, elle a également créé la classe de danse classique à la Schola Cantorum de Paris où elle a enseigné. Outre sa participation à de nombreuses réalisations théâtrales et cinématographiques (avec Maurice Baquet, Robert Fortune, Coline Serreau …), elle a créé en 1989 la Compagnie « Allégra Namont » avec Muriel Belmondo, Marine Clary, Stéphanie White et Jacques Namont. Elle vient de régler la chorégraphie du nouveau spectacle d’Anne Baquet. Principales
créations : |
|
Note d'intention Après
avoir réalisé mon premier spectacle « J’aurais
voulu dev’nir chanteuse », répertoire allant de Bach
à Bernstein, j’ai désiré reproduire la même
diversité mais avec des créations. |
Des
auteurs aussi variés que François Morel, Juliette, René
de Obaldia, Anne Sylvestre, Victor Haïm, Jean-Jacques Sempé
- le dessinateur -, Frank Thomas (auteur de Michel Jonasz entre autres),
Georges Moustaki, Isabelle Mayereau, ou encore Eric-Emmanuel Schmitt… Le
répertoire a été intégralement écrit
et pensé pour voix et piano. La qualité des arrangements
de Jérôme Charles et François Rauber, ainsi que
l’interprétation de Grégoire Baumberger, Le «
partenaire-pianiste », amènent, par magie, soit un orchestre
symphonique, soit la solitude d’un piano-bar. Anne Baquet |
Histoire du programme Ouverture (François Rauber) Pour beaucoup,
les deux moments les plus importants du spectacle, sont le début
et la fin. Aleko (A.Pouchkine / Serge Rachmaninov) air de Zemphira, extrait de l’opéra « Aleko » Ma mère
est d’origine russe. Cela m’a permis, à la fin
de mes études, de passer plusieurs années en Russie.
J’y ai appris le chant. Le Russe est donc ma première
langue chantée. Hobbies de Famille (Isabelle Mayereau / Marie-Paule Belle) arrangement Jérôme Charles Nous étions
avec Meriem Menant (Emma la clown) en train de travailler sur un projet
quand la famille fut le sujet d’une improvisation. Elle me lança
: « Qu’est-ce que lit ta belle-mère ? » Je
lui dis : « La plaïade ! ». Tu m’as dit (François Morel / Roland Vincent) arrangement Jérôme Charles J’aime beaucoup
l’univers de François Morel. Quand j’ai voulu faire
un spectacle de « créations » et que je cherchais
des auteurs, il fut l’un des premiers que j’ai contacté.
On se connaissait un peu, et très rapidement, il m’a
envoyé des textes. Je dois en avoir une dizaine aujourd’hui
qui sont toutes aussi belles et touchantes. Jardin secret (Isabelle Mayereau / Marie-paule Belle) arrangement François Rauber J’ai
invité Marie-Paule Belle à mon premier spectacle «
J’aurai voulu dev’nir chanteuse » répertoire
allant de Bach à Bernstein. J’avais depuis très
longtemps envie de rencontrer cette femme pleine de talent, de générosité
et de gentillesse. Lulu (Frank Thomas / Reinhardt Wagner) arrangement Damien Nédonchelle Frank Thomas fait
partie des auteurs de chansons les plus prolifiques. C’est grâce
à Reinhardt Wagner, ami compositeur, que j’ai rencontré
ce génie des mots. Lulu est une des premières chansons
que j’ai reçue de Franck, elle représente tout
à fait la tendresse qu’il y a en lui. Reinhardt, notre
ami commun, l’a mise en musique ; et je la chante régulièrement. Les prunes (Jean-jacques Sempé) arrangement François Rauber Me retrouver dans
l’atelier de Jean-Jacques Sempé fut un grand bonheur.
Enfant, je dévorais les albums de dessinateurs, français
ou américains ; Jean-Jacques en faisait partie. J’aime
la finesse de ses dessins et suis toujours impressionné par
la subtilité de ses légendes. Je vous ai reconnu (François Morel / Reinhardt Wagner) arrangement Jérôme Charles Comme dans Tu
m’as dit, François Morel nous raconte dans Je vous ai
reconnu l’histoire d’une femme seule. Dans la première,
elle regrette sa solitude ; dans la seconde, elle la comprend. J’ai
toujours aimé l’écriture très personnelle
de François. Lorsque je la lis, j’ai l’impression
d’être au cinéma. Il a un style très «
cinématographique » et je vous ai reconnu en est le meilleur
exemple. Un Rien (Gioacchino Rossini) Dans tous mes
spectacles, il y a une partie visuelle. Nous en parlons avec Claudine
Allegra, chorégraphe pleine d’humour et de talent. Claudine
sait exactement ce qu’il me faut, elle me connaît depuis
des années. J’ai pris mes premiers cours de danse avec
elle, comme professeur. Je venais, après l’école,
déjeuner et avant le cours de danse, nous mangions du camembert
avec un verre de vin rouge (je vous rassure, j’avais quinze
ans). Claudine AIME la musique. Nous passons des après-midi
à écouter ce qu’elle a sélectionné.
Nous tombons souvent d’accord. Il faut passer le temps (Jacques Prévert) Jacques Prévert,
je ne l’ai pas connu, mais mon père me parlait beaucoup
de lui alors il fait partie de ma vie. Pierre, le frère de
Jacques, venait souvent à la maison, et maintenant je vois
Catherine, la fille de Pierre, qui est un peu ma seconde sœur. L’orgueil (Pierre Dumayet / Raymond Gallois-Montbrun) Je ne connaissais
pas les 7 péchés capitaux de Pierre Dumayet et Raymond
Gallois-Montbrun quand Colette Lequien (grand professeur d’alto
au CNSM) m’en a parlé. Ce fut une belle découverte
et j’ai choisi L’orgueil. Le petit René (Jean Nohain / Francis Poulenc) Le premier spectacle
n’est pas forcément le plus abouti mais il est souvent
insouciant et enthousiaste. C’est Pierre Trocellier qui a eu
le courage de m’accompagner sur cette première aventure.
En plus, il y chantait Le petit René, chanson que j’avais
dénichée au hasard de mes recherches à la Bibliothèque
Nationale. La réunion de Francis Poulenc et Jean Nohain est
très réussie. À quand une musique de Pascal Dusapin
sur un texte de Michel Drucker ? La chanson du bébé (Gioacchino Rossini) Ça, l’idée est de MOA !!! Je voulais depuis longtemps faire quelque chose avec les cordes du piano, mais comment ? Pourquoi avoir choisi Rossini ? Pourquoi avoir choisi La chanson du bébé ? Je ne le sais pas … Mais en faisant appel à Philippe Decamp (ami et percussionniste à la Garde Républicaine) tout est devenu clair. Ce fut en fait assez rapide. La rythmique que me proposa Philippe se plaça toute seule (du moins avec lui, moi, ça m’a demandé un peu de rodage). Toccata (Pierre-Max Dubois) Bien sûr,
j’ai été bercé par le spectacle de mon
père. Parfois il y changeait légèrement son contenu,
il le respirait selon ses envies. Sur les dernières années
Christopher Beckett, le partenaire pianiste de mon père, y
jouait deux morceaux en solo ; la toccata de Serge Prokofiev et la
toccata de Pierre-Max Dubois. Christopher m’a toujours fait
rêver en interprétant ces deux morceaux. 36°dessous (Roland Topor / Reinhardt Wagner) arrangement François Rauber Reinhardt Wagner a accepté de faire plusieurs musiques pour moi, sur des textes de Franck Thomas ou François Morel. Comme nous nous entendons bien, il m’a fait découvrir différents textes de son ami Roland Topor, textes qu’il avait mis en musique. J’en ai chanté trois : La mal-aimée, histoire d’une femme quittée par son chimpanzé, Show business parlant du métier d’artiste et 36° dessous de la télé somnifère. Le choix fut difficile. J’ai un sourire à te donner (Georges Moustaki / François Rauber) Cette mélodie me tient à cœur. Geoges Moustaki m’a fait parvenir des textes, via François Rauber (ils venaient de faire un disque ensemble). Je fus très touché, j’en choisis un et demanda à Georges quel compositeur désirait-il. « François Rauber » me dit-il. Je fus ravie car je l’espérais. François est un musicien qui aime le texte. Il est au service du texte. Il sait mettre en valeur chaque idée, chaque inspiration sans tomber dans le pléonasme. La rencontre Moustaki-Rauber fut telle que je l’avais imaginée. Il y a une osmose parfaite entre la poésie du texte et la musique, que ce soit dans la version piano du concert ou dans la version orchestre que vous trouverez dans « Baquet Cadeau » du DVD. Sacha (François Rauber) Je voulais jouer
un piano quatre mains « chorégraphié »,
mais comment trouver une musique à la fois originale et simple
à jouer. Une fois de plus François Rauber m’apporta
la solution et me concocta du sur mesure. Il composa une œuvre
où les deux pianistes inter changeaient leur place. Et Claudine
fit le reste. Vertu vertuose (Philippe Decamp / Frédéric Chopin) Depuis ma plus
petite enfance, j’ai une grande admiration pour Barbara Streisand.
Ses premiers disques (années soixante) sont d’une perfection
rare. Parmi ses différents titres, il y en avait un où
elle chantait sur cette valse de Chopin en anglais. J’ai toujours
rêvé faire de même. J’ai cherché une
autre musique mais elle ne s’y prêtait pas aussi bien.
J’ai donc repris cette valse en voulant y mettre un autre texte.
J’ai envoyé la musique aux auteurs qui me semblaient
prédisposés à ce genre d’exercice, mais
ce ne fut pas aussi simple. Beaucoup ont pris peur, car sans avoir
une solide formation musicale, il est très difficile de mettre
un texte cohérant sur ce rythme si particulier. Dans ma baignoire (Michel Rivegauche / Claude Bolling) arrangement Damien Nédonchelle Claude et Irène
Bolling sont des amis de longue date de mes parents. Ils sont venus
voir mon spectacle puis je suis allée chez eux. Claude m’a
sorti plein de musiques et je suis tombée sur Dans ma baignoire,
chanson qu’il avait écrite avec Michel Rivegauche, il
y a quelques années. Ah
! je veux vivre (J. Barbier et M. Carré / Charles
Gounod) J’ai eu
l’idée d’aborder une œuvre dite lyrique, d’en
faire comprendre toute la difficulté tout en m’en amusant.
J’avais hésité avec l’Air des bijoux (Faust)
mais c’est Meriem Menant (Emma la Clown), avec qui je travaillais
à l’époque, qui m’a conseillé de
prendre Juliette et non Marguerite. Le secret (René de Obaldia / Gérard Calvi) J’ai eu
le plaisir d’interpréter deux textes de René de
Obalia, Dans la marmite ça ronronne mis en musique par Jérôme
Charles et Le secret ; Toutes deux issues des Innocentines. C’est
toujours un plaisir de chanter l’univers faussement enfantin
d’Obaldia. Gérard Calvi, Prix de Rome, qui m’a
bercé dans mon enfance par les disques des Branquignols, a
écrit une musique pleine de poésie. Ô casseroles, ô faussets (Juliette Noureddine) Juliette est venue
me voir un soir au théâtre du Renard où je faisais
mon récital. On se connaissait déjà, je la suis
depuis des années et l’admire beaucoup. A la fin du spectacle,
elle s’approche de moi et me dit « il faut que je t’écrive
une chanson où tu chantes faux ! ». Ce fut chose faite.
Merci Juliette. Le civet à toute vitesse (Emile Dumont / Leonard Bernstein) Je voue
une admiration sans borne pour Léonard Bernstein. Non, non, je ne veux pas chanter (Nicolo Isouard) extrait du « billet de loterie » C’est Jeanne
Dubois, comédienne chanteuse de talent, et avec qui je prenais
des cours, qui m’a un jour apporté cette merveille. Elle
pensait qu’elle me correspondait bien, et je l’en remercie. |
This show is based on a large scope of music and melodies, as my first show "I wanted to become a singer" was, from Bach to Bernstein and including new creations. I then asked well known authors and composers, composing in differentr styles. We wanted to diversify the musics. This project called ‘No, I don’t want to sing !’) has been created in 2009 at the Ranelagh Theater in Paris and successfully payed at the Avignon Festival in 2010 and 2011. I am currently still on tour with more than 250 performances. Authors
as different as François Morel, Juliette, René de Obaldia,
Anne Sylvestre, Victor Haim (French Theater Awards’ best author,
2003), Jean-Jacques Sempé (designer, New Yorker’s first
page, ‘Petit Nicolas’...), Frank Thomas (nominated for
an Oscar for Best Song in 2009), Georges Moustaki (author of "Milord"
for Edith Piaf), Isabelle Mayereau, or Eric-Emmanuel Schmitt (author
of bestselling novels) ... Uniqueness/Importance of this show: this show is unique. It has been written and created for a voice such as Anne Baquet has and a piano. The musical arrangements made by Jérôme Charles and François Rauber, as the performance of Damien Nedonchelle, the ‘pianist-partner’ magically lead either to a symphonic orchestra or the loneliness of a piano bar. The choreography of Claudine Allegra attract the public in an ‘out of time’ show, typically "Gai Paris", far away from any instant fashion.. This journey full of intelligence, joy and poetry, where the public goes blithely from a vocal melody to a wacky 4 hands piano, from humorous songs to dance steps, shows us that anything which is generous and sensitive always make a good mix ... Who will benefit from the project: a broad audience (9 to 99 y.o.) which does not even need to be English speakers, as mostly but the staging of the show are accompanied by visuals which are understandable by all. Any public who likes or wants to discover various kinds of music will be fully happy. Anne Baquet |
Copyrights © 2010 - 2021 - écrire à Anne Baquet - mise à jour : 31 mai 2021 - webmachiniste - mentions légales |